Art Salé, 15 boulevard du Jeu de Paume, Montpellier
Contact: annesandra.keff@gmail.com

09 Septembre – 28 Octobre 2017

Deux artistes, deux esthétiques, des médiums et une approche différents, mais une même volonté de régénérer l’Histoire (passée et actuelle) en une réflexion parfois frontale, parfois ironique, mais volontairement apaisée et jamais revendicative. 

“Gavin Younge, Philippe Jacq, nés sur le même continent, l’Afrique, et dont la géographie personnelle  assoie la création, les idées. L’Européen est influencé par l’Afrique («Avec une aiguille à coudre, rapiécer les peaux du tambour et faire résonner son histoire, celle d’hier mais aussi de demain. L’Afrique et l’Europe réunies dans cette musique. Etre figé c’est mourir, perdre le rythme et ne plus danser.» Philippe Jacq), l’Africain attiré par la France (Gavin Younge a beaucoup exposé en France et a participé aux Champs de la Sculpture aux côtés de Daniel Burren ou encore Jeff Koons, en 2000), véritable dérive culturelle des continents qui se matérialise ici, à Montpellier, pour une exposition de deux mois conçue par la jeune association montpelliéraine Art Salé qui a pour objectif la promotion, la production et la diffusion d’artistes et d’œuvres d’art, ainsi que l’organisation d’événements culturels. Elle se donne également pour but la recherche de nouveaux talents et l’aide à la création artistique à Montpellier.” A-S Keff

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gavin Younge 

Artiste sud-africain (vit et travaille au Cap) internationalement reconnu comme sculpteur, auteur, vidéaste et commissaire d’exposition. Diplômé d’un MA des Beaux-Arts en 1988, il occupe une chaire à l’Université du Cap (UCT). Il fut, jusqu’à fin 2008, Directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Michaelis, où il enseigna la sculpture et la vidéographie. Il y occupe à présent le poste de professeur émérite. Gavin Younge voue son travail aux traumatismes issus des violences politiques, notamment aux séquelles de l’apartheid. Dans les années 1970, libres de créer, les artistes blancs se sont attachés à produire des oeuvres subversives, mettant en lumière l’angoisse d’un monde coupable et assiégé de toutes parts. Pionniers de la contestation, Sue Williamson, Gavin Younge, Michael Golberg inventent l’art politique.